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Vous voulez tester votre niveau d'orthographe ?
Trouvez les fautes qui se sont glissées dans le texte ci-dessous. Attention, il y en a beaucoup, dont certaines sont grossières... C'est fait exprès.
La correction et les explications associées se trouvent plus bas ainsi que celle des miniquiz.
Texte à corriger
Nous étions en congés et nous n’avions aucune idée de l’endroit ou passer nos vacances. Les propositions de Paulette et Michel, nos voisins et soi-disants amis, se sont succédées et notre décision à suivi : partir en camping avec eux aurait à coup sûr des avantages pécuniers. En effet après que nous y ayons réfléchi, Martine et moi même nous nous sommes perduadées que cela faisait partie des meilleurs choix possibles : De plus, cette opportunité ne se retrouverait pas de si tôt. Et oui, finalement, cette idée n’était pas si mauvaise : se ballader dans la campagne, faire de la marche à pied, se rouler dans l’herbe et s’assoir parmis les fleurs ; le soir, admirer le coucher de Soleil en regardant vers l’Ouest les ombres bleues vertes de la campagne; siroter un bon Bordeaux à l’apéro du soir… Nous nous sommes laisser convaincre.
Le grand Jour, nous avons navigué de concert pendant 250 kms. Paulette et Michel roulaient devant nous au volant de leur peugeot 208, fenêtres avants ouvertes, une vieille valise fixée au dessus du toit. A notre arrivée, une grande déception nous attendait : point de lieu enchanteur, mais au contraire un espèce de camping de seconde classe perdu au milieu de nulle part. Des tentes rapiécées, investies par des touristes Anglais et Allemands à la mine fantômatique. Alentours, point de campagne, mais des dunes de sables à n’en plus finir.
Des endroits pourris, j’en ai vus, mais la ça dépassait l’entendement.
« Autant pour moi, s’est exclamé Paulette. Si j’avais su, je serai pas venue. Comme je regrette les 200 euros que cela m’a coutés ! ».
Martine et moi sommes restés quoi. Vues les circonstances, nous n’avons pas eu d’autre alternative que de retrousser chemin en 4ème vitesse.
Texte corrigé
Nous étions en congé (1) et nous n’avions aucune idée de l’endroit où (2) passer nos vacances. Les propositions de Paulette et Michel, nos voisins et soi-disant (3) amis, se sont succédé (4) et notre décision a (5) suivi : partir en camping avec eux aurait à coup sûr des avantages pécuniaires (6). En effet, (7) après que nous y avons (8) réfléchi, Martine et moi-même (9) nous nous sommes persuadées (10) que cela faisait partie des meilleurs choix possible (11) : de (12) plus, cette opportunité (13) ne se retrouverait pas de sitôt (14). Eh oui (15), finalement, cette idée n’était pas si mauvaise : se balader (16) dans la campagne, faire de la marche (17), se rouler dans l’herbe et s’assoir parmi (18) les fleurs ; le soir, admirer le coucher de soleil (19) en regardant vers l’ouest (20) les ombres bleu-vert (21) de la campagne ; siroter un bon bordeaux (22) à l’apéro du soir… Nous nous sommes laissé (23) convaincre.
Le grand Jour (24), nous avons navigué de conserve (25) pendant 250 km (26). Paulette et Michel roulaient devant nous au volant de leur Peugeot (27) 208, fenêtres avant (28) ouvertes, une vieille valise fixée au-dessus (29) du toit. À (30) notre arrivée, une grande déception nous attendait : point de lieu enchanteur, mais au contraire une (31) espèce de camping pourri perdu au milieu de nulle part. Des tentes rapiécées, investies par des touristes anglais et allemands (32) à la mine fantomatique (33). Alentour (34), point de campagne, mais des dunes (35) à n’en plus finir.
Des endroits pareils, j’en ai vu (36), mais là (37) ça dépassait l’entendement.
« Au temps pour moi (38), s’est exclamée (39) Paulette. Si j’avais su, je serais (40) pas venue. Comme je regrette les 200 euros que cela m’a coûté (41) ! » (42)
Martine et moi sommes restés cois (43). Vu (44) les circonstances, nous n’avions pas d’autre solution (44) que de rebrousser (45) chemin en 4e (46) vitesse.
Explications
(1) On dit en congé, mais en vacances.
(2) Où (adverbe) et non ou (conjonction de coordination).
(3) Soi-disant est invariable.
(4) Se sont succédé : au participe passé, succéder est invariable puisque le pronom se est un COI (on dit succéder à).
(5) A suivi : ici a est l'auxiliaire du verbe avoir.
(6) On dit pécuniaires et non pécuniers.
(7) En effet, : placé en début de phrase, un adverbe est suivi d'une virgule.
(8) Après que nous avons (et non que nous ayons) : après que nécessite l'emploi de l'indicatif et non du subjonctif.
(9) Moi-même : s'écrit avec un trait d'union.
(10) Persuadées : correct si les sujets sont féminins. Pourtant, en bas du texte, l'accord de coi se fait au masculin pluriel...
(11) Possible : pas d'accord si placé après les superlatifs le plus, le meilleur, le moins, le plus, les plus, etc.
(12) Pas de majuscule devant un deux-points (sauf s'il s'agit d'un propre).
(13) Opportunité : couramment utilisé, mais c'est un anglicisme. Préférer occasion à saisir, possibilité, chance, etc.
(14) Pas de sitôt (en un seul mot).
(15) Eh oui, et non Et oui.
(16) Balader ne rend qu'un "l".
(17) Marcher à pied est un pléonasme. On dit marcher, tout simplement.
(18) Parmi ne prend pas de s.
(19) Soleil ne prend pas de majuscule dans le langage courant. Il en prend une quand on parle de l'astre.
(20) On écrit ouest sans majuscule quand il s'agit d'un point cardinal.
(21) Bleu-vert : deux adjectifs de couleur combinés sont invariables, généralement reliés par un trait d'union.
(22) Les noms de vins formés sans vin de s'écrivent avec une minuscule initiale. Du bordeaux, mais du vin de Bordeaux.
(23) Laissé : laissé suivi d'un verbe à l'infinitif est généralement invariable. Il peut s'accorder si c'est le sujet qui fait l'action.
(24) Le grand jour : jour est un nom commun, aucune raison de mettre une majuscule.
(25) Naviguer de conserve : suivre la même route sans se perdre de vue. Ne pas confondre avec de concert : coopérer.
(26) 250 km : les unités de mesures sont invariables.
(27) Peugeot s'écrit est avec une majuscule, car c'est une marque, donc un nom propre.
(28) Avant est un adverbe, donc invariable.
(29) Au-dessus : adverbe, s'écrit avec un trait d'union.
(30) À et non A : les majuscules doivent être accentuées.
(31) Une s'accorde avec espèce, quel que soit le genre du complément qui suit espèce.
(32) Des touristes anglais et allemands : il s'agit d'adjectifs, et nom des habitants d'un lieu.
(33) Fantomatique (pas d'accent circonflexe sur cet adjectif, mais à fantôme oui).
(34) Alentour s'écrit sans s. Ne pas confondre avec aux alentours de.
(35) Des dunes de sables : pléonasme. On parle de dunes, tout simplement.
(36) J'en ai vu : ici, vu s'accorde avec en, pronom neutre indénombrable, d'où le singulier.
(37) Là (adverbe) et non la (déterminant).
(38) Au temps pour moi et non autant pour moi.
(39) S'exclamée : s'accorde avec Paulette.
(40) Je ne serais pas venue (avec si, on emploie le conditionnel et non le futur (et avec la négation, c'est mieux !).
(41) Que cela m'a coûté : le COD (200 euros) placé avant répond à la question combien et non pas quoi : pas d'accord.
(42) [...].m’a coutés ! » : dans une citation complète, la ponctuation finale se place devant les guillemets fermants.
(43) Nous sommes restés cois : figés, sans réaction. Au féminins pluriel, on dirait coites. Rien à voir avec le pronom quoi.
(43) Vu les circonstances : placé en début de phrase, vu est synonyme de étant donné, donc pas d'accord.
(44) Alternative : situation où il faut choisir entre deux possibilités qui s’opposent (et non une solution de rechange).
(45) Rebrousser chemin et non retrousser chemin. Signifie revenir sur ses pas, reprendre sa route en sens inverse.
(46) En 4e vitesse et non 4ème vitesse.
Correction des miniquiz
A - Correct. Ce sont les jeunes que j’ai vus danser cet été. Ce sont les jeunes qui font l'action, dont on accorde le mot vu.
B - Faux. L’école que j’ai vu construire est enfin achevée. Ce n'est pas l'école qui construit, donc on n'accorde pas le mot vu.
A - Faux. Notre voisin mécontent nous a pris à partie. Prendre à partie : s'en prendre à quelqu'un.
B - Correct. Il faut savoir tirer parti des situations. On dit prendre parti, tirer parti, mais faire partie de, prendre à partie.
A - Faux. Cette infirmière s'occupe de nouveau-nés. Ici, nouveau est invariable, car considéré comme un adverbe.
B - Faux. Nous allons souvent au restaurant gastronomique, car nous aimons faire bonne chère. On dit faire bonne chère (un bon repas) et non faire bonne chair.